« A un certain niveau de silence, l’homme devient un espace sacré.
C’est alors qu’il rencontre la Présence dont il est le sanctuaire
dans un dialogue où il découvre sa liberté comme libération de soi. »
(Maurice Zundel)
«Le monde est en feu … Ce n’est pas l’heure de traiter avec Dieu d’affaires de peu d’importance. », nous disait Sainte Thérèse d’Avila, et ho ! combien cette remarque nous rejoint encore et encore. Ce feu là dévore, détruit, il est ce que souffle l’ennemi de l’homme sur la terre. De quoi traitons nous avec Dieu est une bonne question à se poser ! Bien sûr nous lui présentons tous les soucis de nos vies, mais comme le dit un jour son père à l’abbé Pierre vexé de ne pas avoir pu profiter d’une fête (il avait été puni) : « et les autres » ? Cette parole bouleversa son cœur d’enfant pour toujours, et fut le début de son œuvre, elle naquit d’abord dans son cœur, là, à l’intérieur, dans une prise de conscience ; Oui, et les autres ?
Nous voici sur le premier champ de bataille : mon cœur ! Où suis-je dans mon cœur, quels intérêts me mobilisent ? À qui obéit mon cœur ? Quelle est la locomotive du train de mes pensées, de mes prières, de mon attention, de mes prières ? Imaginez avoir en vous deux maisons, l’une est celle du moi, et l’autre celle de Dieu. La première maison appartient à un propriétaire tyrannique et exigeant, l’autre est celle, qui pleine de l’atmosphère de Dieu, son propriétaire, me libère de toutes les tyrannies. Dans cette seconde, les autres sont des rois et je les sers, dans la première je suis le roi et j’attends que l’on me serve, où vivrai-je donc? Le monde est en feu, il est temps de choisir son camp !
Nous voici sur le premier champ de bataille : mon cœur ! Où suis-je dans mon cœur, quels intérêts me mobilisent ? À qui obéit mon cœur ? Quelle est la locomotive du train de mes pensées, de mes prières, de mon attention, de mes prières ? Imaginez avoir en vous deux maisons, l’une est celle du moi, et l’autre celle de Dieu. La première maison appartient à un propriétaire tyrannique et exigeant, l’autre est celle, qui pleine de l’atmosphère de Dieu, son propriétaire, me libère de toutes les tyrannies. Dans cette seconde, les autres sont des rois et je les sers, dans la première je suis le roi et j’attends que l’on me serve, où vivrai-je donc? Le monde est en feu, il est temps de choisir son camp !
« Deux amours ont fait deux cités :
l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu, la cité terrestre,
l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, la cité céleste »
(St Augustin)
(St Augustin)
Dans le film « Paul apôtre du Christ » (sorti dernièrement en France) nous rencontrons un jeune homme tiraillé entre les deux camps face à la persécution, la bataille est féroce en son cœur, se venger ? Exiger une justice ? Ou suivre l’Evangile ? Son moi crie en lui « il y a quand même des limites ! ». Nous y sommes, devant cet homme raisonné, raisonnable qui lutte contre la folie de l’Evangile : « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. »(Marc 8,35).
« Et de là, vous chercherez l’Éternel, ton Dieu ;
et tu le trouveras si tu le cherches de tout ton cœur
et de toute ton âme » (Deutéronome 4:29)
et tu le trouveras si tu le cherches de tout ton cœur
et de toute ton âme » (Deutéronome 4:29)
Le cœur de la femme peut contenir tant d’enfants ! la femme peut se jeter dans les flammes pour sauver ses petits comme ces femelles oiseaux que l’on retrouve en Australie, calcinées lors des grands incendies, avec sous leurs ailes brûlées, un oisillon vivant ! Cet amour là a bravé le feu de l’ennemi, cet amour là n’avait de raison que la raison d’aimer ! Les aigles eux mettent à mort les serpents en les soulevant dans les airs, étourdis, si loin de leur milieu naturel, ils meurent. Ainsi, lorsque mon cœur décentré du moi et orienté vers Dieu, entretien Dieu des autres, complice de son Cœur pour l’humanité, ma prière élève alors dans les airs les œuvres de l’ennemi, et loin du monde de leur milieu, elles meurent. Dieu cherche des collaboratrices, des complices, des femmes qui se lèvent pour le Triomphe de son Amour, mais cela à un moment passe par le grand exode, de moi à Lui ! Cette procession se fait à l’intérieur, là dans mon cœur, à l’intime se remportent les grandes victoires et mises toutes ensembles, elles forment sur le monde un bouclier pour éteindre les traits enflammés de l’ennemi, dans ma famille, dans ma ville, ma nation, le monde !
« Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi,
avec lequel vous pourrez éteindre
tous les traits enflammés du malin » (Eph 6,16)
avec lequel vous pourrez éteindre
tous les traits enflammés du malin » (Eph 6,16)
