C’est en février 2023 que le Saint-Esprit est venu surprendre le campus d’une université américaine, à « Asbury » en se déversant maintenant, depuis 10 jours (A l’heure où j’écris) sans discontinuer sur le cœur, la vie de nos jeunes assoiffés ! Chaque personne qui découvre sur les réseaux ce qui se passe là-bas est inondée d’une espérance, d’une joie et d’une vraie consolation (on l’appelle le Consolateur). Au milieu de ce monde : Dieu est là ! Dieu fait ce qu’Il veut, à travers qui. Il veut, où. Il veut ! Dieu est Dieu, un point c’est tout, et ce ne sont pas les prédictions de malheurs et autres voix « d’empêcheurs d’émerveillement » qui auront raison de notre belle foi et de notre si belle espérance !
Notons que ce n’est pas le premier réveil dans ce campus. Il a connu une invasion du Saint-Esprit, un temps de réveil en 1970 et encore en 2006, puis ce dernier qui a commencé le 8 février. Il se répand maintenant dans plusieurs universités. Des sceptiques sont allés sur place observer ce qui se passe, et tous ont été saisis. Circulez, il n’y a rien à voir à Asbury, pas de superstar de la prédication, pas de super groupe de louange, pas de spots de couleur qui assurent la sensation, même pas de super leaders qui ne dirigent rien rien et tout ! Un peuple et son Père ! Une communion tendue dans l’adoration. La grande manifestation de ce réveil, c’est la repentance et l’adoration, le Cœur du Père pour ses enfants et le cœur des enfants pour leur Père qui coule comme une rivière depuis 10 jours. Les jeunes se mettent à genoux, vivent à l’intime des convictions de péché, sont confondus par l’expérience de Son amour, louent et adorent. Un témoin bouleversé écrit : « Pourquoi avons-nous rendu les choses si compliquées ? Il est temps de revenir au pur et au simple. Un autel et un sacrifice (Jésus). Rendons-lui sa maison… »
La repentance, la confession, signent cette effusion à Asbury. Comment ne pas penser à Jean-Baptiste en ces temps prêchant un baptême de repentance : « En ce temps-là, parut Jean-Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Peu après, Jésus descend dans le Jourdain (Jourdain en hébreu, « Celui qui descend »), les cieux s’ouvrent et la voix du Père raisonne : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. ». En Lui qui n’avait pas besoin de descendre, en Lui, il nous faut, nous, descendre dans les lieux profonds de nos âmes à sa rencontre. Nous le savons, les plus belles perles sont dans les profondeurs. Il y a comme une logique de l’amour : la repentance précède, attire le Feu. Ce qui se passe à Asbury nous interroge personnellement : avec qui suis-je en relation ? Un Dieu social, coutumier, politique, culturel, convenable ou un Dieu PÈRE, mon PÈRE ! : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. ». Nous désirons ce feu, nous ne voulons rester dans l’eau, nous sommes créés pour le feu. Asbury nous invite à nous mettre à genoux et nous repentir pour tout ce que nous avons imposé au Saint-Esprit, pour l’avoir certainement parfois attristé, autant de cadenas, de catégorisations, de prêt à penser sur Dieu, de morale parfois restrictive et sans amour, de hauteurs de vues, de mise en boîte, de contrôles, de jugements et de condamnations… A Asbury, c’est le Souffle de l’Église primitive, le souffle de Pentecôte qui vient nous désinstaller par le cœur de nos jeunes, de cette génération que certains appellent génération perdue ! Alléluia ! Dieu les choisit !
« Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur » Tite 3, 5-6
Lorsque l’on s’intéresse à Asbury, on découvre que le Seigneur a toujours envoyé des intercesseurs sur ce lieu ! Que font les intercesseurs ? Ils commencent toujours par se repentir au nom de leurs frères et sœurs, pour les iniquités présentes sur les lieux ! Ils tracent comme Jean-Baptiste un chemin dans le désert pour qu’advienne le Feu. Qu’Asbury encourage tous les intercesseurs à demeurer sur les brèches, dans la foi et dans l’espérance, sûrs que leur cœur brisé en Jésus pour les âmes touche le cœur du Père et attire l’Esprit, allume le Feu.
Yala ! Adorons-Le au plus profond de nos cœurs !
Lien pour suivre le réveil à Asbury : https://www.youtube.com/watch?v=Avr0oiusyzQ
MÉDITATION pour faire le point
– On appelle parfois le Saint-Esprit « Le grand inconnu ». Il n’est pas une flamme, un oiseau… Mais une Personne. Puis-je dire que je connais le Saint-Esprit ? Que j’ai une relation avec Lui ? Est-ce-que je prends du temps de cœur à cœur avec Lui ? Comment fait-il partie de ma vie ?
– Ma foi peut parfois correspondre à un système de valeurs, de pensées, à un cercle de relations, à certaines activités… Mais qu’en est-il de mon intimité avec Jésus ?
– Est-ce que je vis des moments de repentance, de retour, où j’expérimente la conviction de l’amour du Père, des changements de direction, ou bien me suis-je installée dans une forme de confort spirituel ?
PRIÈRE
Père, mon Père, je désire ne jamais m’habituer à ton Amour. Je te demande pardon si je me suis enfermée dans le confort de mes certitudes, cessant de toujours te rechercher plus profondément. Saint-Esprit, nous ne savons d’où tu viens, ni où tu vas. Je te prie de venir me surprendre, me déplacer, me désinstaller, je m’ouvre à ton irruption dans ma vie. Jésus, Toi qui as donné ta vie par amour pour moi, tu m’as aussi révélé l’amour du Père et invité à accueillir le Saint-Esprit, aide-moi à quitter les sentiers trop larges et confortables. Je désire avec Toi et en Toi, cheminer et passer cette porte étroite qui s’ouvre sur une éternité d’amour.