« Le Seigneur a fait les cieux par sa parole, l’univers,
par le souffle de sa bouche ». (Ps 33,6)
Vous est-il déjà arrivé d’avoir demandé le respect d’une parole donnée et d’avoir vu celle-ci trahie ? Combien cela peut être douloureux lorsque cela vient d’un familier, d’un proche, comme le dit le psaume : « Si l’insulte me venait d’un ennemi, je pourrais l’endurer ; si mon rival s’élevait contre moi, je pourrais me dérober. Mais toi, un homme de mon rang, mon familier, mon intime ! « (Ps 55,13). La Parole ! Voyez comme elle est puissante, comme elle délimite un territoire d’amitié, d’inimitié, de communion, de division, finalement, de vie ou de mort. Ainsi elle créa l’univers et une seconde de désobéissance à ses ordres en déchira la beauté !
Alors pensons à la douleur du Père ! Lorsque nous sommes trahies de cette façon, notre réponse spontanée est la colère ou l’abattement, ainsi est notre chair, mais le Père, Lui, a répondu : Jésus ! À une Parole trahie, Il répond par la parole livrée ! Dieu immense, Amour illimité ! Pauvres fous, qu’en faisons-nous ? Si son glaive n’a pas encore atteint nos entrailles, si un gémissement n’a pas encore surgi de nos cœurs, si sa lame ne nous a pas encore déplacés, Yala ! demandons à notre ABBA un plus grand amour pour cette Parole. Vous me direz que vous n’êtes point trop érudits, qu’Elle est parfois difficile, alors cherchons déjà à obéir à ce que nous entendons : le verre d’eau au prochain, l’amour des ennemis, visiter les malades, ne pas soupçonner, ne pas juger… Cela nous le comprenons toutes. Aucune excuse pour privilégier à la dépense offerte à la Parole je ne sais quelle révélation privée. Ha ! combien nous allons faire la joie du Père, la nôtre et celle de nos frères… une vie de bonheur ! Oui de bonheur ! Car enfin la Parole est la gardienne de la Vie. Lorsque nous donnons une limite aux enfants, c’est pour les préserver : « tu vois si tu dépasses cette limite que je te donne, il y a danger, ta vie est menacée ». Cela est vrai spirituellement, lorsque nous quittons le territoire de la Parole, nous entrons dans un autre royaume ou règnent d’autres lois qui veulent nous nuire. Et si nous nous plaignons souvent de trop de combats, posons-nous quand même la question : « Est-ce que je serais sortie de la Parole ? Suis-je restée à l’abri du Très Haut ? « Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut et repose à l’ombre du Puissant, je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! » (Ps 90) L’ennemi de nos âmes sait son impuissance face à la Parole, il l’a vécu au désert avec Jésus, rappelons-lui si besoin.
« La parole qui sort de ma bouche, ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli l’objet de sa mission » Isaïe 55,11
Lui obéir c’est donc aussi libérer la puissance de Dieu dans nos vies. Vous connaissez les expériences menées sur l’eau ou sur le riz qui attestent clairement du poids des mots. Vous pouvez trouver sur internet les expériences scientifiques du DC Masaru Emoto (https://vidya.bio/les-decouvertes-sur-l-eau-de-masaru-emoto/) s’il était encore besoin de vous convaincre. Mais ce n’est pas la science qui nous motive, c’est l’amour de notre Père. À chaque fois que nous embrassons sa Parole, nous embrassons Jésus et nous courons dans ses bras, à chaque fois, c’est Adam qui renonce à se cacher à la brise du jour et qui, au Père lui demandant : « Adam, où es-tu ? » répond : « ABBA, Papa, je suis là ! » Que l’amour de Sa Parole grandisse dans nos cœurs et nous introduise dans la jubilation des retrouvailles. Yala !